L’humain est un animal prosocial
Nous avons choisi la métaphore du bipède car cela illustre que le but premier du projet est de se tenir fièrement et durablement debout ! De plus, cela nous rappelle que nous avançons, en tant que bipède, dans une instabilité constante mais maîtrisée. Nous ne recherchons ni la perfection, ni la célérité à tout prix. Juste le plaisir d’avancer à notre rythme dans l’existence.
A. Un projet pragmatique
Notre projet s’inscrit dans la durée et pour cela, nous sommes convaincus de la nécessité de choisir une stratégie de mise en œuvre pragmatique prenant en compte la réalité quotidienne de ses acteurs. Nous n’irons pas loin si les objectifs fixent la démarche. Par contre, nous mettons toutes les chances de notre côté si nous partons des contraintes qui s’imposent à nous dans notre vie quotidienne pour décider comment atteindre nos objectifs.
Nous le savons tous, il est parfois difficile d’agir ou d’impulser un changement quand le quotidien nous maintient en apnée et que les factures s’accumulent. Et quand nous trouvons enfin 5 mn pour agir, vient la question paralysante : Par où commencer ?
Peyrestortes Résilient pense que le mieux est de nous fédérer pour agir efficacement et sereinement dans un temps limité avec les moyens à notre disposition :
- mise en commun des expériences et des savoirs-faire de chacun.e ;
- capitalisation sur les recherches entreprises individuellement ;
- transmission lors d’ateliers de mise en pratique ;
- regroupement des petites disponibilités individuelles pour constituer un “pot de temps d’action”…
B. Le temps de la transition
Rien de pire que d’agir dans la précipitation. Certes, les défis qui se présentent à nous requièrent une action rapide et énergique, nous ne le nions pas. Mais ne pas prendre le temps de la concertation, ne pas tenir compte des réalités temporelles qui s’imposent à toutes et tous serait une erreur. Nous ferions avorter le projet avant même son lancement.
L’idée est de commencer rapidement et en s’organisant pour être efficaces, sans temps morts mais au rythme le plus adapté au quotidien des familles des acteur.rice.s du projet. Ne rien imposer en terme de participation mais inventer un système collaboratif permettant à chacun.e d’entrer en action sereinement sans que cela n’ajoute un stress supplémentaire dans un quotidien déjà bien assez compliqué.
Il est impératif que la transition soit un moment d’épanouissement et de partage, pas une nouvelle contrainte anxiogène.
C’est cette organisation que nous devrons inventer ensemble.